Miniature d'un petit pistolet à l'écossaise. Il s'agit d'un travail du XVIIIème siècle.

Il est présenté dans une minuscule boîte en noyer portant le blason de Blair de Balthayock, dont l'ascendance remonte à 1204: une colombe, les ailes déployées et la devise, « Virtute Tutus ». Blason, qu'en héraldique écossaise, seul le chef de clan peut porter.

La boîte contient, outre le pistolet, deux canons, l'un court, l'autre long et leur clé de démontage. La crosse est joliment gravée de motifs floraux, ainsi que le coffre. Celui-ci est gravé BLAIR.  Le chien à espalet comporte un système de sécurité. La détente est rétractable. 

Il s'agit d'un travail de maîtrise de grande qualité ou d'un travail de présent réalisé par un armurier pour le chef de clan.

Objet très intéressant de par la qualité, l'attribution et l'époque de réalisation.

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Pistolet modèle An XIII de la manufacture de St Etienne.

Platine à corps rond avec chien à espalet en parfait état de fonctionnement, gravée Manuf Imple de St Etienne en lettres cursives, poinçonnée du S dans un losange du contrôleur des platines Stelen à la manufacture de 1811 à 1821. Toutes les pièces sont frappées du numéro 3.

Canon à pans au tonnerre, marqué sur le pan gauche, B1814 du 2ème contrôleur Bonnard présent de l'an XIII à 1821, et sur le pan droit, P surmonté d'une étoile de l'inspecteur Préau en poste d'octobre 1811 à fin janvier 1816. Ce poinçon est accompagné des lettres G.S dans un cartouche. A l'avant de la lumière figurent les lettres E.F, pour Empire Français. La queue de culasse est marquée Mle AN XIII en lettres capitales.

Toutes les garnitures portent le poinçon D surmonté d'une étoile dans un ovale du réviseur et le G sous couronne de Gouilloud, contrôleur à la manufacture de 1804 à 1816.

Le bois porte sur le côté droit de la crosse la marque de réception définitive de l'arme, P.C 1814, de l'inspecteur Préau et à gauche, derrière la contre-platine, le nom du crossier : T.Dobert, T.Robert ?

Cette arme est en parfait état. Tous les marquages sont cohérents. Le bois de ce pistolet n'a jamais été touché, il conserve son grain et une très belle patine.

VENDU

Paire de pistolets d'officier de marine à platines inversées, dits "chiens de mer" en raison de la forme de la crosse caractéristique de ce type d'armes.

Platines (une main droite, une main gauche) à corps ronds en acier poli blanc sans marquage. Chiens à col de cygne. Batterie à pied retroussé.

Poignée en noyer foncé, soulignée de légères sculptures, se terminant en gueule de chien, dont l'oeil est figuré par un clou en argent. Bride de poignée et embouchoir en laiton. Baguettes et crochets de ceinture en acier. 

Canons ronds à pans au tonnerre en acier tordu. L'un porte la signature du fabricant "Manié à Tulle" et la mention "tordu".

Les paires de pistolets de marine à platines inversées ne sont pas fréquentes.

Manié : arquebusier à Tulle, actif à la fin du 18ème siècle.

VENDU

 

Rarissime mousqueton à tringle du Mle 1774, probablement de hussard.

Platine à corps rond gravée "Manufacture de St Etienne" et poinçonnée du HB sous couronne d'Honoré Blanc, contrôleur des platines à St Etienne de 1763 à 1774 et plus largement pionnier de l'interchangeabilité des pièces. Bassinet en fer à pare-feu, chien rond à espalet, pied de batterie retroussé.

Canon rond portant deux pans au tonnerre, poinçonné des palmes du banc d'épreuve de St Etienne surmontées d'une fleur de lys et d'une couronne daté 74 pour 1774. Queue de culasse gravée 1774.

Le fût est en noyer. Côté contre-platine la crosse porte les marques de réception de l'arme finie. H B du contrôleur sous fleur de lys, surmonté des initiales de l'inspecteur sous couronne.

Toutes les garnitures sont en laiton et poinçonnées BF. La contre-platine est à corps rond. La grenadière est à double bande retenue par un ressort à pivot. L'embouchoir également retenu par un ressort à pivot comporte un bec très prononcé. La tringle est maintenue par une vis sur la capucine et par la vis arrière de la contre platine. La baguette est à tête de clou.

Ce mousqueton est en excellent état pour son âge et dans une très belle patine. Le bois a conservé son grain. Les marquages restent très frais.

Longueur : 114 cms

Prix : 4200 €

Il s'agit d'une éprouvette de manufacture, qui est donc calibrée règlementairement.

Elle est montée à partir d'un bois de pistolet de gendarmerie Modèle An IX. Calotte, sous-garde, platine, contre-platine sont identiques à ce pistolet. La platine est gravée Maubeuge Mafre Nle, pour Manufacture Nationale. Platine et sous-garde sont poinçonnées du M de May Louis-François, contrôleur à Maubeuge de 1793 à 1808.

Le mécanisme de l'appareil est relativement simple. Un logement permet de charger la poudre à tester. Ce logement est ensuite obturé par la base d'un levier relié à une roue crantée. L'explosion de la poudre repousse le levier et fait tourner la roue crantée retenue par un fort ressort taré de telle sorte qu'il s'oppose à la force engendrée par l'explosion. Une graduation de la roue permet de mesurer la force de l'explosion et donc la puissance détonante de la poudre.

Cet objet est en excellent état. Il est rare car issu de manufacture.

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Rare paire de pistolets d'Officier Général du Modèle Vendémiaire An 12 par Nicolas Noël Boutet, Directeur Artiste de la Manufacture de Versailles.

Ils sont conformes dans leur physionomie au texte du règlement, mais certains détails montrent que cette paire était destinée à un haut personnage. La calotte en argent habituellement gravée d'une tête de méduse est là remplacée par la tête de Jupiter sur fond de soleil rayonnant. Le canon habituellement bronzé est bleui. Les vis et autres éléments sont beaucoup plus ouvragés. 

Cela donne à ces pistolets un aspect d'ensemble de très haute qualité.

Canon à pans, octogonal, légèrement tromblonné à la bouche à rayures cheveux. Calibre de 18 à la livre. Il est bleui et décoré d'une frise dorée au tonnerre. Gravé sur les deux pans latéraux supérieurs des mentions "Boutet Directeur Artiste" sur l'un et "Manufacture à Versailles" sur l'autre. Le pan supérieur porte les deux poinçons à fond doré de Nicolas Boutet, l'un en forme de barrette, correspondant à la période 1800-1804, l'autre de forme hexagonale correspondant à la période 1805-1814. Il aurait donc été produit à cheval sur ces deux périodes. Les pans latéraux supérieurs portent aussi le poinçon d'épreuve de Liège et le poinçon de Leclerc. La culasse faisant également office de hausse est polie glace. Ce canon est fixé par clavette à la monture. Versailles faisait fabriquer les canons rayés de ses armes de luxe et de ses carabines à Liège, seule équipée, alors, des machines nécessaires à la mise en rayure des canons. 

Les platines à corps plat sont d'acier poli. Les chiens sont à col de cygne. Les vis, le grand ressort, le bassinet sont très travaillés et, comme déjà dit, témoignent d'un luxe particulier.

La monture à fût long est de noyer choisi. La crosse est très finement quadrillée. La forme très pentue de la crosse est l'une des caractéristiques des productions de Versailles.........