Pistolet de Cavalerie, dit à coffre, du Modèle 1777, premier type, c’est à dire équipé du crochet de ceinture.

La queue de culasse ne porte pas la mention du modèle, qui ne figurera sur les armes de ce type qu'à partir de 1781.

Platine gravée St Etienne, poinçonnée du L sous couronne du contrôleur des platines Etienne Lambert (en charge de 1777 à 1784).

Calotte frappée du J sous couronne du réviseur des garnitures Javelle (en charge de 1777 à 1784).

Côté contre-platine, le bois est daté de 7bre 1780, date de réception de l’arme finie, et porte l’initiale A de l’inspecteur Argout (en charge de 1777 à 1781) et le B à la fleur de lys du contrôleur de l’arme finie Boulanger (en charge de 1763 à 1784).

Prix : 1400 €

Pistolet de fabrication révolutionnaire Modèle 1763/66. 

Platine, à corps et chien plats, gravée "Mre de Libreville" et portant un poinçon de réception illisible. Bassinet en fer. Batterie à retroussis. Pour mémoire, sous la révolution la Manufacture de Charleville fut rebaptisée Manufacture de Libreville.

Sur le pan gauche du canon figure la date de fabrication. Queue de culasse marquée M 1763.

Sur les garnitures on relève la trace des poinçons de réception. La calotte porte le poinçon F du contrôleur Le Fèvre.

Cette arme témoigne de la qualité que certaines fabrications révolutionnaires pouvaient atteindre.

Prix : 1600 €

Pistolet modèle An XIII de la manufacture impériale de St Etienne.

Platine à corps rond avec chien à espalet en parfait état de fonctionnement, gravée Manuf Imple de St Etienne en lettres à l'anglaise, poinçonnée du S dans un losange du contrôleur des platines Stelen à ce poste de 1811 à 1821. Toutes les vis sont numérotées 2, ainsi que les pièces de la platine.

Queue de culasse gravée M AN13. Canon à pans au tonnerre, poinçonné sur le pan droit, du P étoilé de Louis Préau, inspecteur de la manufacture de 1811 à 1816. A l'avant de la lumière figurent les lettres EF pour Empire français. Le pan gauche du canon est daté B1813, le B correspondant au deuxième contrôleur Bonnard présent de l'an XIII à 1821. Le dessous du canon comporte de multiples poinçons d'épreuve.

La crosse porte la marque de réception de l'inspecteur P.C 1813. Toutes les garnitures portent le poinçon D étoilé dans un ovale. A l'arrière de la contre-platine le crossier a estampé son nom "J.RETR???".

Ce pistolet est en parfait état.

Réservé

 

Rare pistolet modèle 1837 de Marine du 1er Type, c'est à dire sans bride de poignée (modification, qui a été faite par la suite pour la renforcer) et sans éléments de visée. Il est assez difficile de trouver des 1837 de marine non modifiés dans la mesure où beaucoup cassaient au combat en raison de leur fragilité congénitale.

Platine arrière marquée Mre Rle de Tulle, pour Manufacture Royale de Tulle, poinçonnée du L dans un ovale de Martin Luzier contrôleur à Tulle de 1820 à 1839.

Canon à âme lisse sans éléments de visée. Queue de culasse marquée Mle 1837. Côté droit de la culasse daté 1839 et poinçonné de Luzier et Côté gauche poinçonné L.C. Côté droit du canon poinçonné C dans un ovale et côté gauche poinçonné P et matriculé. Baguette à étrier. Cheminée de guerre.

Toutes les garnitures sont poinçonnées C sous couronne du 2ème contrôleur Charlier à Tulle jusqu'en 1830. Vis numérotées. Calotte frappée de l'ancre de marine et marquée MR pour Marine Royale.

Monture en noyer.

Cette arme est dans un état proche du neuf. Tous les poinçons sont cohérents et d'une grande fraîcheur.

Prix : 2200 €

 

Coffret nécessaire de pistolets de la Manufacture de Versailles par Nicolas Noël Boutet.

Cette boîte contient une paire de pistolets semblables aux modèles offerts à titre de récompense nationale par le Comité Executif.

Elle est en chêne avec poignée et serrure en trèfle en acier. Elle est gainée de velours rouge. Elle est complète de tous ses accessoires : tournevis, poire à poudre, maillet, baguette de nettoyage et baguette de bourrage, petit marteau, baguette dosette, moule à balles, huilier, baguette d’extraction avec outil, épingle pour lumière (toutes pièces d'origine sauf poire à poudre et moule à balles).

Les platines des deux pistolets sont signées « Manufre à Versailles ». Queues de platines gravées. Chiens à col de cygne à corps plats. Bassinets à facettes en fer à pare-étincelles. Contre-platines à oeillets. Toutes vis élégamment  gravées.

Canons à pans à rayures cheveux bronzés brun, gravés sur les deux pans latéraux « Boutet Directeur Artiste » et  "Manufacture à Versailles", poinçonnés des trois barrettes « Boutet » au tonnerre et du poinçon « NB », légèrement tromblonnés aux bouches. Tonnerres décorés à l'or. Filets dorés à la bouche. Hausses et guidons.

Fines montures à long fût à crosses finement quadrillées, à dos plat. Garnitures en fer découpé, uni, poli glace. Anneaux porte-baguette ouvragés. Pommeaux ovales. Baguettes à embout en corne et embout de nettoyage en fer.

Ces pistolets sont en parfait état d'origine.

Nicolas Noël BOUTET (1761-1833) :arquebusier du Roy, puis Directeur de la Manufacture de Versailles, de l'An II à 1818. Il produisait des armes blanches et à feu, surtout celles de récompense, d'honneur et de grand luxe. Il acquit une immense renommée internationale pour la qualité d'exécution et l'originalité de sa production. Il ouvrit à Paris un dépôt de la Manufacture, au 1236 rue de la Loi (rue de Richelieu) en l'an XI, puis au 87 rue de Richelieu en 1807. Il essuya de graves revers financiers à la Restauration, et il se retrouva arquebusier privé, au 23 rue des Filles Saint-Thomas, de 1823 à 1831. Il eut un fils, Pierre Nicolas (1786-1816), qui fut brièvement associé à son activité ; c'est pourquoi des armes de l'entreprise Boutet portent la signature BOUTET & FILS.

VENDU

 
Poivrière à six coups à percussion, bloc canon en acier bleui décoré de volutes feuillagées. Canons à fortes rayures.
Carcasse en acier gris également agrémentée de volutes. Clé de démontage du barillet à l'avant. Portière de rechargement basculant à droite. Détente repliable.
Crosse arrondie à plaquettes d'ébène quadrillées. Baguette vissée dans la crosse. 
Le nom de l'armurier figurant à l'avant de la carcasse n'a pas pu être déchiffré.
Longueur totale 12 cm. Longueur du barillet 5 cm. Vers 1860.
Parfait état de présentation et de fonctionnement.
Prix : 1050 €