Il s’agit d'une exceptionnelle paire pistolets 1822 Tbis construits neufs.
Les deux portent les mêmes marquages de platine et le même poinçon de contrôle, R dans un écu. L’un est numéroté 4 sur le dessus de la platine, l’autre est numéroté 5. L’intérieur des deux platines est parfait.
Les deux portent les mêmes dates de fabrication sur le pan droit des canons S (pour St Etienne) 1855 et la mention MI pour Manufacture Impériale. La mention M 1861 portée en dessous indique la date de mise en rayure. Les deux présentent les mêmes mentions sur le pan gauche C de 17,6 (pour le calibre) N (pour neuf) A (pour alésé) et les mêmes poinçons de contrôle M et F dans un cercle. Le dessous des canons porte une multitude de poinçons et de chiffres correspondant aux différentes épreuves subies par ces canons.
Les deux portent les mêmes poinçons sur les garnitures de laiton.
La seule différence porte sur les marquages de bois côté contre-platine. Le numéro 4 porte un cachet de réception daté de juillet 1855 et la mention St Etienne, l’autre porte seulement la mention St Etienne, par contre on retrouve bien côté contre-platine les numéros 4 et 5 de chaque arme.
Les mécanismes sont en parfait état. Les crans accrochent nettement.

Ces deux pistolets sont proches du neuf et aptes au tir.

Prix :2950 €

Canons "rubans" octogonaux, légèrement tromblonnés à la bouche, bronzés gris.
Calibre 18 mm à 48 rayures "cheveux".
Ils sont datés "1863" sur le pan droit et gravés "MI" pour Manufacture Impériale. Ils comportent les poinçons F et L des contrôleurs et réviseurs sur le pan gauche.
Platines, signées « Mre Imple de Châtellerault ». Chien à percussion. L'une est poinçonnée P dans un écu, l'autre M étoilé.
Crosses en noyer à fût court finement quadrillées et poinçonnées.
Les calottes à anneau se dévissent pour donner accès à un logement permettant de conserver cheminée de rechange et dosette.
Baguette en acier avec tête en laiton.
Ces armes sont en excellent état.

VENDU

Robuste pistolet d'officier de marine à canon fortement tromblonné. Ces pistolets chargés à mitraille étaient utilisés lors des abordages.
Platine à corps rond. Chien à col de cygne renforcé. Bassinet en acier à pare-étincelles. Pied de batterie à enroulement.
Canon en acier de très fort calibre s'évasant à mi longueur. Il est décoré de deux bourrelets, l'un au tonnerre l'autre en son milieu. Queue de culasse formant hausse décorée au trait de motifs floraux.
Toutes les garnitures sont en laiton et sont inspirées des carabines de Versailles. Baguette en bois à tête cloutée d'acier.
Platine et canon sont poinçonnées du V couronné de Benoit Versadet, réviseur à la Manufacture de Maubeuge jusqu'en 1812, puis contrôleur dans la même Manufacture de 1813 à 1815.
Il s'agit donc d'une arme produite pour le commerce par la Manufacture de Maubeuge.
Cette arme est parfaitement fonctionnelle et en excellent état dans une belle patine.

L : 30 cm

VENDU

Pistolet modèle An IX de la manufacture de Charleville.

Platine à corps rond et chien à espalet, gravée « Manufre Nale de Charleville » et poinçonnée du F de Le Fevre. L’intérieur de la platine est parfait.

Canon pan gauche daté An 11 et poinçonné P sous croix du contrôleur Prunier. Canon pan droit poinçonné du V de l'Inspecteur Vermotte. Queue de culasse gravée M an 9.

Toutes les garnitures sont poinçonnées du F de Le Fevre.

Côté contre-platine figure le cachet de réception portant en son centre les lettres RF pour "République Française". Il porte le V de l'Inspecteur Vermotte. Il est daté An II. A l'opposé figurent les lettres P.L pour Prairial. A l'arrière du cachet est estampé le nom du contrôleur Prunier.

Ce pistolet est en bon état et dans son jus, avec un très beau macaron de crosse. Tous les poinçons sont cohérents et conformes.

VENDU

Pistolet modèle An XIII de la Manufacture de Charleville.

Platine à corps rond et chien à espalet, gravée « Manufre Imple de Charleville » et poinçonnée du C dans un losange de Jean Louis Compas réviseur à la manufacture de 1812 à 1815. L’intérieur de la platine est parfait. 

Canon pan gauche daté 1813, pan droit portant le S sous étoile le l'Inspecteur Achille Sauvé en poste de 1812 à 1813. Queue de culasse gravée Mle An 13.

Toutes les pièces sont poinçonnées du T en couronne de François Tisseron contrôleur de 1796 à 1815. 

A l’arrière de la contre-platine le cachet de réception est daté 8bre (pour octobre) 1813. On y retrouve le S de l’Inspecteur Sauvé et le B du premier contrôleur Pierre Bouny à la manufacture de 1807 à 1817. A l'arrière du cachet, le bois est frappé d'un B et d'un C sous couronne.

Ce pistolet est en excellent état, dans une belle patine. Poinçons et gravures sont d'une grande fraîcheur. Tous les marquages sont homogènes.

VENDU

Queue de culasse marquée Mle 1777, pan gauche du canon marqué B 1814, le B correspondant au poinçon de Daniel Bouissavy, 1er contrôleur de la Manufacture de Maubeuge en poste du 1/04/1808 jusqu’après la chute de l’Empire. Le canon est d’une longueur de 107 cm, plus court que la normale (nouvelle précision = comme les fusils d'honneur). Comme le rappelle Jean Boudriot, dans son ouvrage de référence, les canons, qui présentaient un défaut à la bouche n’étaient pas mis au rebut et venaient équiper les soldats de petite taille ou l'artillerie, par ailleurs si le règlement de l'An IX ne fait pas état d'un fusil de voltigeur, les états de production des manufactures mentionnent la fabrication de fusils de voltigeurs. En l’occurrence ce fusil est bien né comme ça, comme en témoigne le tenon de baïonnette. 
Platine gravée « Maubeuge Manufacture Impériale » et poinçonnée R et I.
Toutes les garnitures sont poinçonnées du D sous étoile de Philippe Delmotte contrôleur à partir de1808 et certaines portent également le B de Bouissavy.
La crosse porte la marque de bois (le B dans un écu) du contrôleur D Bouissavy, derrière la contre-platine et derrière le cachet de réception. Le nom du crossier figure à l’arrière de la sous-garde. Le cachet de réception est daté Fr (pour février) 1814, soit pendant la campagne de France. Il porte les lettres B.Y du premier Contrôleur Bouissavy et le S, initiale de l’Inspecteur Jean-Baptiste Schouller, Directeur de la Manufacture du 28/03/1811 au 30/06/1814.
Ce fusil est présenté avec sa baïonnette poinçonnée du B étoilé de l'Inspecteur Borson à la Manufacture de Klingenthal en 1814, c'est à dire durant la même période. 
D'excellents marquages de bois permettent de lire l'histoire de cette arme, qui est un témoin du temps. Le propriétaire de l’arme y a laissé son nom gravé maladroitement des deux côtés de la crosse (Lecull ?) et il a diminué l’épaisseur du bois sous les garnitures pour mieux faire « sonner l’arme », lors du maniement d’armes (ce qui était interdit).
Pour l’anecdote : l’Inspecteur Schouller, investi du commandement de la place de Maubeuge, lors de l’invasion de la France par les troupes alliées en 1814, résista trois mois avec une maigre garnison de 1000 hommes peu aguerris et ne déposa les armes, que bien après l’abdication de l’Empereur sur ordre express du Roi. 

VENDU