Rarissime pistolet du modèle 1816 de l'Atelier de Précision.

Il s'agit du modèle type de manufacture. Lors de la création d'un nouveau modèle d'arme, la commission d'artillerie faisait fabriquer par l'Atelier de Précision une arme au modèle, qui était envoyée à chaque manufacture pour servir de référence à la fabrication. Ces armes n'étaient donc pas fabriquées à plus de 5 ou 6 exemplaires.

L'arme présentée ne comporte pas de poinçon, hormis celui du canonnier frappé au tonnerre, ce qui est normal. Par contre, la platine est gravée "Atelier de Précision" et le dessus du canon porte la mention "Modèle de 1816".

Cette arme est dans son jus, en bon état, avec quelques légers coups au bois autour de la queue de culasse.

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Revolver, système Pidault, à percussion centrale, à cadre ouvert, tirant une cartouche métallique à capsule. Il est présenté dans un coffret gainé de cuir noir tapissé de velours vert. Le coffret contient, outre le revolver, les outils de rechargement spécifiques à la cartouche utilisée..

L'arme est polie blanc et gravée d'arabesques. L'élégant pontet est à repos-doigts. Le barillet comporte 6 chambres. Il est percé d'un canal dans lequel s'engage l'axe. Sur le côté droit de la carcasse s'articule le levier d'extraction.

Le canon octogonal comporte 7 rayures à droite. Le dessus est gravé, en lettres gothiques, du nom du fabricant  "Brun à Paris". La hausse et le guidon sont réglables en dérive.

Les plaquettes de crosse sont en noyer foncé verni. Elles sont maintenues par des vis s'engageant dans des oeillets métalliques. La calotte de crosse finit en pointe.

Cette arme est présentée avec un fac-similé de la prolongation de son brevet d'invention, initialement déposé le 23 mai 1857, document plus qu'utile pour comprendre le fonctionnement de cette arme au mécanisme original et complexe, et en permettre le démontage.

L'ensemble est en bon état et témoigne de la richesse des recherches armurières de la seconde moitié du 19ème.

Martial Pidault : arquebusier actif dans la seconde moitié du 19ème siècle, reconnu pour l'originalité de ses inventions, comme en témoigne ce revolver à barillet débrayable et chambrant une cartouche en acier "indéfiniment rechargeable", sic.

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Boîte nécessaire contenant un revolver Lefaucheux modèle 1858, à broche, simple action, six coups, calibre 12 mm complet de tous ses accessoires : tourne-vis, baguette de nettoyage et tout le nécessaire à la fabrication des balles. La boîte est en acajou flammé, l'écusson du couvercle est vierge de toute inscription, l'intérieur est gainé de velours vert. Une petite clé permet d'en assurer la fermeture.

L'ensemble est bleui. La carcasse est entièrement gravée de volutes et de différents motifs. Elle est numérotée 19347 et porte les initiales "L F" surmontées du pistolet brisé.

Le barillet est percé de six chambres placées symétriquement autour d’un canal cylindrique dans lequel est engagé l’axe du barillet. Il est parfaitement indexé.

Le canon à guidon fixe est gravé sur le dessus "Invon E. Lefaucheux - Breveté S. G. D. G. (Paris)".

Les plaquettes de crosses sont de noyer verni, retenues par des vis assurées dans des oeillets métalliques joliment gravés. La calotte de crosse est à anneau.

L'ensemble est en très bon état et a conservé l'intégralité de sa finition bleue.

Eugène Lefaucheux : né à Paris le , mort à Cannes le 

Prix : 6100 €

Somptueux coffret nécessaire de pistolets à percussion exécuté par Jean Baptiste Rongé. Il s'agit d'un cadeau royal de très haute qualité, "don du roi des Belges Léopold 1er au Lieutenant de vaisseau François Eyckolt pour le remercier des chevaux Shetlandais, qu'il avait ramenés et offerts aux enfants du roi, le Duc de Brabant depuis roi des Belges sous le nom de Léopold II et le Comte de Flandres, dont le fils Albert a succédé à son oncle Léopold II", ainsi que le rappelle un billet accompagnant la boîte, qui mentionne, en outre, les différentes mains dans lesquelles cette boîte est passée dans la succession de François Eyckolt.

Cette paire est présentée dans une boîte en acajou finement marquetée de bois de citronnier, dont l'intérieur est gainé de velours cramoisi. Le contenu est protégé par un coussin de même couleur. Elle ferme au moyen d'une clé à âme triangulaire. Elle est complète de tous ses accessoires, dont la qualité d'exécution est remarquable : maillet de chargement et son manche, dosette, débouche cheminée, moule à balles, tourne vis, boîte à graisse, boîte à calepins, tire bourre, poire à poudre, écouvillon, baguette de nettoyage, le tout à l'état neuf.

Les platines avant finement gravées et bronzées sont bordées d'un filet d'or. Elles sont signées à l'or, l'une "J.B Rongé Fils", l'autre "à Liège". Les chiens sont décorés en suite. 

Les canons à ruban sont en damas. Ils sont marqués à l'or de la mention "Damas d'acier", soulignée de palmettes argentées.

La monture à fût court est de noyer blond. Les crosses sont finement losangées. Les montures joliment gravées sont d'acier bronzé. Le pontet comporte un repose-doigt. L'extrémité du fût est sculptée d'un visage. Les calottes en maillechort représentent une tête d'animal. Elles s'ouvrent pour loger les capsules.

Cette boîte est à l'état neuf. Son contenu semble n'avoir jamais servi. Seul le gainage de velours comporte quelques légères traces d'usure. Elle peut être datée de 1860 environ.

Dimensions : L 44 cm, l 28 cm, h 8 cm

Léopold Georges Chrétien Frédéric de Saxe-Cobourg-Saalfeld, né le 16 décembre 1790 à Cobourg en Saxe, mort le 10 décembre 1865 au château de Laecken, devenu Roi des Belges en 1831 sous le nom de Léopold 1er, fondateur de la dynastie régnant sur la Belgique.

Rongé : famille d'arquebusiers liégeois de renom. Rongé Jean-W (1790-1812), Rongé J-B successeur (1812-1832), Rongé et Flis J-B, successeur (1832-1883).

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Rarissime mousqueton à tringle du Mle 1774, probablement de hussard.

Platine à corps rond gravée "Manufacture de St Etienne" et poinçonnée du HB sous couronne d'Honoré Blanc, contrôleur des platines à St Etienne de 1763 à 1774 et plus largement pionnier de l'interchangeabilité des pièces. Bassinet en fer à pare-feu, chien rond à espalet, pied de batterie retroussé.

Canon rond portant deux pans au tonnerre, poinçonné des palmes du banc d'épreuve de St Etienne surmontées d'une fleur de lys et d'une couronne daté 74 pour 1774. Queue de culasse gravée 1774.

Le fût est en noyer. Côté contre-platine la crosse porte les marques de réception de l'arme finie. H B du contrôleur sous fleur de lys, surmonté des initiales de l'inspecteur sous couronne.

Toutes les garnitures sont en laiton et poinçonnées BF. La contre-platine est à corps rond. La grenadière est à double bande retenue par un ressort à pivot. L'embouchoir également retenu par un ressort à pivot comporte un bec très prononcé. La tringle est maintenue par une vis sur la capucine et par la vis arrière de la contre platine. La baguette est à tête de clou.

Ce mousqueton est en excellent état pour son âge et dans une très belle patine. Le bois a conservé son grain. Les marquages restent très frais.

Longueur : 114 cms

Prix : 3800 €

Canons "rubans" octogonaux, légèrement tromblonnés à la bouche, bronzés gris.
Calibre 18 mm à 48 rayures "cheveux".
Ils sont datés "1847" sur le pan droit et gravés "MR" pour Manufacture Royale. Ils comportent les poinçons L et D des contrôleurs et réviseurs sur le pan gauche et le poinçon couronné de l'inspecteur au pied de la cheminée.
Platines arrière jaspées, signées « Mre Rle de Châtellerault ». Chien à percussion jaspé.
Crosses en noyer à fût court finement quadrillées et poinçonnées d'un D.
Toutes les garnitures sont en acier jaspé.
Les calottes à anneau se dévissent pour donner accès à un logement permettant de conserver cheminée de réserve et dosette (absente).
Baguette en acier avec tête en laiton.
Ces armes sont proches du neuf.

Prix : 3000 €