Maquettes en os et cuivre d'un canon de Gribeauval et de son caisson à munitions.

Il s'agit d'une pièce de 12 représentée dans ses moindre détails avec une extrême finesse. Tous les éléments sont conformes à l'original.

Canon en bronze à roues à rayon avec son avant-train.

Caisson à munitions à roues à rayons avec son avant-train.

L'ensemble est complet de ses accessoires (seau, chaines, écouvillon, etc).

Le caisson s'ouvre pour révéler d'autres équipements.

L'ensemble est présenté sur un coussin de velours de couleur cognac dans un cadre de bois noirci, les deux maquettes sont retenues par un ruban de scotch que l'acheteur pourra enlever s'il le souhaite.

La réalisation peut être datée de la seconde moitié du XIXème siècle.

Socle : 35 cm x 23 cm 

Caisson et canon : 24 cm

Provenance : vente napoléonienne du paquebot France, 23/04/1969.

Jean-Baptiste Vaquette de Gribeauval, né le 15 septembre 1715 à Paris et mort le 9 mai 1789, est un officier d’artillerie et ingénieur français qui révolutionna le canon français, en créant un nouveau système de production permettant de fabriquer des canons plus légers et plus uniformes sans sacrifier la portée. Son système de Gribeauval supplante le système de Vallière. Ces canons se sont avérés essentiels aux victoires militaires françaises pendant les guerres napoléoniennes. Gribeauval est considéré comme le premier défenseur connu de l’interchangeabilité des pièces d’armes à feu. Il est donc l’une des principales influences sur le développement ultérieur (sur de nombreuses décennies par de nombreuses personnes) de la fabrication interchangeable.

Prix : 1550 €

Exceptionnel ensemble de trois documents relatant différents aspects de la conscription dans le département du Var.

Document 1 : il s'agit du convoyage vers Gênes de 100 conscrits de 1813 (dernier contingent sous l'Empire). Le document se présente sous forme d'une liasse de plusieurs feuillets reliés entre eux par un cordonnet. La première page décrit l'état de départ du groupe, parti le 12 octobre 1812 pour reconstituer les rangs du 67ème de Ligne stationné à Gênes en Italie, pour une arrivée prévue le 29 novembre. Il y est fait mention du nom des encadrants et de leur rôle.

Les pages centrales reprennent l'état civil de chaque conscrit, ainsi que son descriptif très détaillé, comme on le faisait sur les passeports de l'époque.

La dernière page est consacrée à l'état d'arrivée du groupe, qui est contresigné du Chef du 4ème Bataillon du Régiment, que le groupe intègre. A noter qu'il n'y a plus que 98 hommes à l'arrivée, l'un ayant été déposé dans un hôpital, l'autre s'étant enfui. Les arrivants sont examinés par le médecin du corps, qui juge que deux hommes sont inaptes au service. Quitus est donné aux "conducteurs". A noter que l'arrivée se fait le 23 novembre, six jour avant la date prévue.

Ce document est un émouvant témoignage du sort de ces "Marie-Louise", ainsi appelés parce qu'en l'absence de l'Empereur engagé dans la campagne de Saxe c'est l'impératrice qui signa le décret de conscription de 1813. Beaucoup de ces malheureux, peu aguerris, tomberont lors de la campagne de France. Pour avoir une idée de la vie et du sort de ces hommes, il convient de lire le roman d'Erckmann et Chatrian "Le conscrit de 1813".

Document 2 et 3 : il s'agit du compte-rendu du Conseil de Réforme du département pour les années 1806 et 1807. Y sont mentionnés les noms des réformés, ainsi que le motif de la réforme. A noter la réforme de l'un des hommes pour perte de l'index de la main droite. Il n'était pas rare que cette mutilation soit volontaire puisque l'amputation de l'index ne permettait plus l'utilisation du fusil. 

VENDU

 

Important nécessaire de voyage ayant appartenu à un officier supérieur.

Boîte de forme ovale en noyer massif. Poignées, plaque et serrure en laiton. Intérieur gainé de maroquin rouge doré au petit fer. Tous les accessoires sont en argent massif, ivoire, porcelaine et cristal taillé en pointes de diamant. Un flacon a conservé un reste de parfum.

Le couvercle contient une écritoire retenue par un petit crochet et que l'on extrait grâce à un ingénieux système de ressorts. Elle se déplie pour révéler un intérieur vert.

Le fond de la boîte comporte un miroir. Celle-ci est organisée en différents étages d’accessoires : nécessaire de toilette, nécessaire d'écriture, couverts, tasse, soucoupe, théière, etc, etc. 

Poinçon de titre au premier coq. Poinçon du maître orfèvre (FDF ?) à identifier.

Cette boîte est en excellent état et tous ses accessoires sont d'origine avec quelques manques.

Prix : 6000 €

 

 

 

Sifflet de commandement en argent ayant appartenu, par tradition de la famille Meuliet de Lombrail, à un officier des Gardes du Corps du Roi Charles X.

Il est orné sur ses quatre faces de la fleur de lys et porte à sa base un petit logement, dont l'ouverture se fait au moyen d'un bouton.

Un anneau permet de le porter en sautoir.

Hauteur : 6 cm

VENDU

Buste de l'Empereur taillé dans un bloc de marbre blanc.

Napoléon est représenté vêtu de son manteau, dont on voit le col, et de son légendaire chapeau. L'expression déterminée du visage est très bien rendue

Bien que non signée, l'oeuvre est tout à fait remarquable, compte tenu de la matière et de la technique employée.

H 21 cm, L 17 cm.

VENDU

Très décoratif diorama constitué de petits soldats de Strasbourg, présentés dans une vitrine à encadrement baguette.

Il se présente sur deux niveaux.

En partie basse, Napoléon III salue un Chasseur à Pied de garde dans sa guérite, alors que plus loin se tient un officier des Guides, ainsi que le porte étendard du régiment et la cantinière.

En partie haut, s'alignent différents soldats de la Garde Impériale : génie, grenadiers et lanciers.

H 41,5 cm, L 41,5 cm.

VENDU