Pistolet modèle An XIII de la Manufacture de Charleville.

Platine à corps rond et chien à espalet, gravée « Manufre Imple de Charleville » et poinçonnée du D étoilé dans un losange de Philippe Delmotte détaché à Charleville et Maubeuge. L’intérieur de la platine est parfait. On y relève les mêmes repères de montage que sur le bois.

Canon pan gauche daté 1811 et poinçonné du B du contrôleur des canons Etienne Breuil en poste à la manufacture de 1806 à 1821. Queue de culasse gravée Mle An 13.

Toutes les pièces sont poinçonnées du T en couronne de François Tisseron contrôleur de 1796 à 1815. On retrouve également le D dans un losange de Delmotte sur la contre-platine, également frappée N.B comme le bois.

A l’arrière de la contre-platine le cachet de réception est daté mai 1811. On y retrouve le V de l’Inspecteur Jean-Baptiste Verpeau, Inspecteur de la Manufacture à cette date.

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Sabre de cuirassiers modèle An XIII (branches de garde touchant la calotte), fabriqué sous la seconde Restauration.
Lame droite à double pans creux à pointe dans le prolongement du dos poinçonnée du L dans un cercle de F.L Lobstein, réviseur à Klingenthal de 06/1804 à 03/1829 et du B étoilé dans un cercle de l'Inspecteur Etienne Borson en charge de 08/1814 à 08/1816, gravée au dos Mfture Rle du Klingenthal janvier 1816. 
Garde de laiton à plateau, à quatre branches. Calotte à courte queue. Branche de garde matriculée 186, portant la barrette de Versailles et poinçonnée par l'Inspecteur Vivien de Chateaubrun à Versailles à partir d'octobre 1813. Le dessous du quillon porte plusieurs poinçons. Poignée gainée de cuir noir, filigrané de laiton torsadé.
Fourreau du modèle 1816 à deux anneaux de bélières se terminant par un dard en forme de lyre. A nettoyer.
N.B : pour mémoire, la moitié des lames forgées à Klingenthal était montée sur place, l'autre moitié était expédiée à Versailles

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Sabre d'abordage modèle 1833, communément appelé "cuillère à pot" en raison de sa forme.

Garde en fer à coquille laquée noir. Poinçons au quillon.

Lame poinçonnée et gravée d'une ancre droite sur chaque face, gravée au dos "Manufre Rle de Chatellerault mars 1842". Elle a conservé son contre-poli au talon.

Fourreau de fort cuir noir à deux garniture en laiton agrafées. Chape poinçonnée de l'ancre de marine au revers.

Epoque Louis Philippe. 

Très bon état.

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Poignard de bord modèle 1833 du premier type.

Croisée en laiton, plate, poinçonnée de l'ancre et d'un W surmonté d'une étoile. Poignée de bois noir.

Lame triangulaire poinçonnée au talon d'un B dans un cercle.

Fourreau de cuir noirci à bouterolle de laiton fixée par trois agrafes, tirant en cuir naturel.

Longueur 31,5 cm.

Epoque Louis Philippe.

Les poignards de marine du premier type sont peu fréquents, car vite remplacés par le modèle à fourreau fer.

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Fusil Chassepot Mle 1866, premier type (levier de culasse quadrillé et hausse à un seul feuillet), calibre 11 mm, de la Manufacture d’Armes de Tulle, gravé sur le côté gauche de la boîte de culasse Manufacture Impériale Tulle Mle 1866.

Toutes les pièces et le bois sont au même numéro, y compris la baguette : A 3509. A noter que la lettre A correspond bien aux numéros de série attribués à la manufacture de Tulle.

Le côté droit de la boîte de culasse est marqué T 1868 et MI (pour Manufacture Impériale). Le T correspond bien aux marquages de Tulle.

Côté gauche du canon les poinçons du Directeur et du contrôleur principal de la manufacture

La hausse, du premier modèle, comporte encore son bronzage.

Le macaron de crosse est daté d'octobre 1868, R, D, T de Tulle. M.I sur la cheville pour Manufacture d’Etat.

Sur la plaque de couche figurent le chiffre 2 et une ancre de marine.

La baïonnette a conservé le bronzage du fourreau adopté en 1873. Le dos est gravé Manufacture d'armes de St Etienne Juin 1873. Elle porte le numéro M 29284. Le fourreau est matriculé U42. La croisière et le haut du fourreau sont frappés de l'ancre de marine.

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Spectaculaire coffret nécessaire de pistolets à percussion exécuté par Houllier Blanchard. Il s'agit d'un cadeau fait par la Reine des français Marie-Amélie, épouse du Roi Louis-Philippe, vers I840.

Cette paire est présentée dans une boîte en acajou blond sertie de filets de laiton sur le pourtour et ornée au centre du couvercle d'un écusson portant la mention "Donnés par la Reine".

L'intérieur du coffret est gainé de velours vert. Cette boîte est complète de tous ses accessoires, dont la qualité d'exécution est remarquable : maillet de chargement, dosette, débouche cheminée, moule à balles, tourne vis, boîte à calepins, tire bourre, poire à poudre, baguette de nettoyage, le tout à l'état neuf. L'utilisation de corne dans la confection de certains de ces accessoires et dans le garnissage de la boîte mérite d'être soulignée.

Les platines avant finement gravées et bronzées sont toutes deux signées "Houllier Blanchard".

Les canons à pans sont bronzés, gravés à fonds gris d'arabesques à la bouche et au tonnerre. Ils sont numérotés 1 et 2 au tonnerre et portent la mention "Houllier-Blanchard à Paris" sur le pan supérieur. Ils sont fixés par clavette à la monture.

La monture à fût court est de noyer. Les crosses sont profusément et magnifiquement gravées. Le pontet comporte un repose-doigt. Toutes les garnitures sont bronzées gris et très finement gravées.

Cette boîte est à l'état neuf. Son contenu semble n'avoir jamais servi.

Houllier-Blanchard : arquebusier, installé à Paris. Il exerçait au 36-38 rue de Cléry. De nombreuses médailles d'or, d'argent et d'honneur ont récompensé son travail. Notamment, il avait un procédé pour protéger de l'oxydation l'intérieur des canons, en revêtant l'âme d'une couche de platine. Il décéda à son domicile parisien en 1871, laissant son fils Jacques Houllier comme unique héritier. Tous deux avaient formé, en 1867, une société en nom collectif pour l'exploitation d'une maison de commerce d'armes à Odessa.

Marie-Amélie de Bourbon-Siciles : née à Caserte (royaume de Naples) le  et morte à Claremont (Royaume-Uni) le 

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